L’histoire du boudin blanc
Le boudin blanc, oui, mais avant c’était comment ? 🤔
Ne boudons pas notre plaisir d’apprendre un peu l’histoire de la gastronomie..
Si c’est l’une de nos charcuteries les plus populaires que l’on retrouve sur les tables de fêtes de fin d’année, que savons-nous sur l’origine de cette fabrication ?
Il apparaît vers le XVIIᵉ siècle, passe un cuisinier rester anonyme qui eu l’idée d’une mêlée plus consistante, mise sous boyau.
Mais il n’en demeure pas moins que son origine remonte très certainement au Moyen-Âge.
Une époque où il n’avait rien de semblable à maintenant, bien que servi avant le repas de Noël.
Présenté sous forme de bouillie faite de mie de pain, de lait, de fécule et de graisse, certaines familles y ajoutaient des ingrédients plus « nobles » selon leur richesse, tels que le jambon ou de la volaille.
Ce n’est que quand sa présentation évolue en étant mis sous boyau de porc que cette spécialité charcutière, devenant de ce fait plus présentable, arrive sur les tables de riches familles au moment du repas de Noël.
Cette charcuterie « fine » devient plus délicate au fil du temps et ce, pour le plus grand plaisir des gourmets et des gourmands 😋
Le code des usages de la charcuterie française réglemente sa composition de base :
viande blanche, gras, œuf, lait, crème, sucre, sel, épices et aromates ainsi que des farines ou des ingrédients amidonés.
À la différence du boudin noir, le boudin blanc ne contient pas de sang.
Comme beaucoup de charcuteries, chaque artisan reproduit la recette à son goût, en créant des variantes : à la truffe, aux champignons, au Porto, et bien d’autres recettes encore…
(certaines mentions étant réglementées elles aussi pas le codes des usages concernant le pourcentage minimum ou maximum de certaines ingrédients)
D’autres grands noms de la gastronomie française l’ont adapté à leurs cartes de restaurant, comme Michel Guérard entre autres, qui a su lui donner le droit d’apparaître autant dans une version de sa cuisine minceur que dans un autre pour le restaurant étoilé des Prés d’Eugénie.
Même après avoir depassé nos frontières, c’est dans l’hexagone que l’on dénombre le plus de variétés pour une certaine une I.G.P (Indication Géographique Protégée) comme le boudin blanc de Rethel (région Grand-Est, département des Ardennes).
Alors sur vos tablées festives ou non, ne boudez plus le boudin blanc, sublimez-le !!
P.S.: tu peux retrouver ma recette du boudin blanc en cliquant ici 👈🏻